Parce que l’on croit à tort que le relecteur-correcteur ne se croise que dans les couloirs enfumés d’une rédaction (et parce que l’on aime beaucoup les images d’Épinal, en faisant fi du décret du 15 novembre 2006), il ne vient à l’idée de personne de faire appel à l’un de ses pairs.
C’est vrai qu’il est discret le correcteur. Les plus avertis lisent peut-être le blog de Martine Rousseau et Olivier Houdart, les incontournables correcteurs du quotidien Le Monde. Ou connaissent l’humour piquant de Muriel Gilbert, la correctrice incorrigible, issue du même journal. Mais cela s’arrête là, ce que nous regrettons.
L’écrit n’est plus le pré carré de quelques-uns. Toutes les entreprises, devenues leur propre média, publient. Format papier ou web, en quelques lignes sur les réseaux sociaux, sur plusieurs pages dans un livre blanc, l’écrit demeure incontournable.
Ce que l’entreprise n’a pas intégré, en revanche, ce sont les bonnes pratiques de l’édition et de la presse. Un communiqué (blogpost, publireportage, etc.) passe en général entre plusieurs mains. À cette occasion, il y a fort à parier que des pluriels seront oubliés et des phrases, tronquées. Et personne ne le verra avant sa publication. Sauf le relecteur-correcteur, parce que c’est son métier. Sa raison d’être ? La crédibilité de son commanditaire.
Dans cet épisode, en compagnie d’Anne-Sophie Varin, nous explorons toutes les facettes du métier de relecteur-correcteur et tous les avantages qu’il procure aux organisations.